La récente affaire opposant le Département de justice américain (DOJ) aux 5 plus grands éditeurs du pays fait réagir les éditeurs et les auteurs québécois qui n’ont pas dans leur pays le prix unique du livre. Ils ont entamé fin août une grande campagne dénommée «nos livres à juste prix ».

Les associations québécoises d’auteurs, d’éditeurs mais aussi de distributeurs, de libraires, de coopératives scolaires et de bibliothécaires  demandent une réglementation sur le prix du livre papier et numérique.
Ils réclament  dans un communiqué « de fixer pour une durée de neuf mois le prix sur les nouvelles parutions. Au cours de cette période, les détaillants seraient autorisés à offrir un rabais maximal de 10% sur le prix de vente suggéré. […] La réglementation que nous réclamons permettrait non seulement de défendre la vitalité et la diversité du livre au Québec, mais également de préserver notre réseau de libraires qui est en situation précaire”.

Livres Hebdo rapporte mercredi qu’Arnaud Nourry PDG d’Hachette Livre et l’écrivain Marc Levy sont déclaré soutenir cette initiative.
Dans un courrier envoyé à Benoit Prieur, DG de l’ADELF, A. Nourry rappelle combien le prix unique du livre est important en France mais également dans d’autres pays comme l’Allemagne, l’Argentine, les Pays Bas …. Il estime que « Le Québec a une vie culturelle intense, diverse et originale, qui a pu prospérer et évoluer malgré le poids très lourd de celles qui l’entourent. Une réglementation du prix du livre serait, à notre avis, de nature à lui garantir la pérennité et le rayonnement qu’elle mérite. »

A ce jour de nombreux acteurs du marché du livre ont rejoint le mouvement «Le livre à juste prix».
Voir les témoignages notamment sur les ebooks.

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