Faut-il voyager pour être heureux ? L’exposition qui voyage autrement

EXPO EDF - Faut-il voyager pour être heureux ?Depuis son ouverture, l’exposition “Faut-il voyager pour être heureux ?” a accueilli plus de 70 000 personnes et scolaires.

Face à ce succès, la Fondation EDF qui a collaboré avec le MAC VAL, prolonge la durée de l’exposition jusqu’au 2 avril 2023.
Attachez vos ceintures pour un voyage étonnant invitant au questionnement sur notre manière de consommer le voyage, sur la préservation de notre planète face au tourisme de masse, sur l’aménagement du territoire, le tout au travers du prisme de l’art contemporain.

Si le titre de l’expo pose une question : Faut-il voyager pour être heureux ? il n’y a pas de réponse établie pour autant. Pendant le parcours, les nombreux artistes s’adonnent à une réflexion originale sans jamais jouer le rôle de moralisateur. A nous de trouver notre réponse ou nos réponses. Pour cela, la Fondation enchâsse récit sociologique et imaginaire artistique.

Voyage, Voyage

L’expo aborde différents sujets : l’environnement bien sûr, mais aussi la mobilité, les flux migratoires, l’émotion de la découverte physique ou virtuelle. Près d’une cinquantaine d’œuvres – installations, peintures, vidéos ou encore photographies – évoquent ces questions majeures.

Faut-il voyager pour être heureux ? est une exposition passionnante, pédagogique qui emporte le visiteur hors des sentiers battus.

Quelques focus sur les œuvres présentées

Faut-il voyager pour être heureux? présente les œuvres de plus de 30 artistes, en voici une sélection.
Ange Leccia. Avec cet Arrangement de 1991, l’artiste questionne la notion de territoire en explosant la frontière la plus extrême : celle de notre globe. (Photo d’ouverture en haut)

Davide Balula. Cette valise, dont la couleur rappelle celle des boîtes noires à bord des avions, a enregistré et diffuse les sons d’un vol Paris – New-York. De l’arrivée à l’aéroport de départ, en passant par la douane, et le voyage jusqu’à NYC.


Martin Parr. Le pape de la photographie sur le tourisme de masse nous invite à réfléchir sur ces 3 clichés.

Émilie Brout et Maxime Marion passent leur temps à Ghoster les photos des touristes. Ils recherchent ensuite sur les réseaux les photographies postées par les voyageurs.

Taysir Batniji. L’homme ne vit pas seulement de pain #2 est composée de savons de Marseille sur lesquels il écrit l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. De quoi réfléchir.


Julie C. Fortier déploie son installation murale Ascension. Ce nuage composé de 44 000 touches à parfums, à sentir, imprégnées de quatre compositions différentes nous offre un voyage olfactif touchant.

Jean-Christophe Norman voyage léger, et envoie chez lui par courrier ses toiles, comme des cartes postales. Ce format rappelle aussi l’aspect du carnet de voyage. Il peint au fil de ses voyages les cieux qu’il rencontre. 189 mini toiles sont rassemblées ici.
L’exposition est gratuite.
Découvrez le catalogue d’exposition Cliquez ici ou Cliquez ici

Envie de voir des expos ? Consultez nos autres reportages ici

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Retour en haut