Si vous avez envie de voir des œuvres de Matisse, Klee, Picasso et Giacometti c’est au musée de l’Orangerie qu’il faut aller !
Jusqu’au 27 janvier 2025, le musée parisien présente l’exposition Berggruen – Un marchand et sa collection.
Qui était Heinz Berggruen ?
Heinz Berggruen (1914-2007) était un marchand d’art et collectionneur allemand. Il s’exile aux États-Unis en 1936, parce que juif fuyant les nazis. Aux USA, il poursuit une carrière de journaliste avant de se tourner vers le marché de l’art.
A la fin de la guerre il revient en Europe et ouvre à Paris sa première galerie. Influent, et passionné on le connait particulièrement pour sa collection d’œuvres d’art moderne.
En 2000, il vend une partie significative de sa collection au gouvernement allemand, formant ainsi le noyau du musée qui porte désormais son nom à Berlin.
Il disait : « Un véritable marchand d’art est, pour moi, un acteur de la vie artistique de son époque. En ce qui me concerne, j’ai toujours voulu suivre et consolider, au fil des années, l’idée d’un musée imaginaire. »
Un petit peu de ce musée imaginaire
L’exposition de l’Orangerie rend hommage au collectionneur. Elle met en lumière son parcours et surtout nous offre à admirer quelques centaines d’œuvres collectionnées, au fil du temps.
On y découvre ou redécouvre des pièces maîtresses qui illustrent l’impact et l’influence de Berggruen dans le monde de l’art moderne.
On explore également, les relations uniques qu’il entretenait avec les artistes et son réseau dans le marché de l’art parisien de l’après-guerre.
C’est ainsi que l’on pénétrera dans une partie du musée imaginaire de Heinz Berggruen, où sont exposées des œuvres majeures de Matisse, Klee, Picasso et Giacometti. Le parcours est un concentré d’émotions, sublimant l’art moderne grâce à ces artistes dont Berggruen a su capter la force avec majesté.
On ne peut décrire l’ascenseur émotionnel que procure la visite, alors résumons le par la propre phrase de Berggruen. Le marchand expliquait : « Les tableaux que je possède sont tous « enregistrés » dans ma tête. Je les garde comme on garde des souvenirs […] Mais seul le fait qu’ils soient accrochés dans un espace public, signifie pour moi qu’ils respirent ».
Merci Monsieur Berggruen pour ce moment où effectivement, l’air semble plus léger ! Découvrez le catalogue de l’expo Cliquez ici ou Cliquez ici
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