Le Syndicat National de l’Édition (SNE), soutenu par neuf éditeurs, remporte une victoire significative dans la lutte contre le piratage des mangas.
Le 23 juillet 2025, le tribunal judiciaire a ordonné le blocage en France du site Japscan. Ce site est connu pour diffuser illégalement des milliers de titres de mangas, manhwas, manhuas, BD et comics.
Ce site, comptait près de 13 000 œuvres accessibles depuis la France. Il accueillait 690 000 visiteurs uniques mensuels, et portait gravement atteinte aux droits des auteurs et des éditeurs.
Une action forte avec un résultat !
Les éditeurs impliqués dans cette action judiciaire sont Casterman, Crunchyroll, Delcourt, Glénat, Kana, Ki-oon (AC Média), Kurokawa, Panini et Pika.
Cette décision intervient dans un contexte où le piratage des mangas représente un défi majeur pour le secteur. En effet, 83 % des lecteurs fréquentent des sites illégaux, selon l’étude Mangas.io de 2025. Le phénomène a contribué à une baisse de 9,3 % des ventes de mangas en volume en 2024.
Vincent Montagne, président du SNE, a souligné l’engagement continu du syndicat dans la lutte contre le piratage, rappelant les succès récents contre le site Z-Library.
Benoit Pollet, président du groupe manga du SNE, insiste sur l’importance de la collaboration entre éditeurs pour sensibiliser les 7 millions de lecteurs face au piratage.
Piratage manga – Et la suite ?
Le SNE poursuit sa stratégie agressive contre les sites pirates, quel que soit leur niveau de complexité.
Pour renforcer cette lutte, le syndicat interpelle l’ARCOM. Il demande d’étendre les blocages judiciaires à tous les noms de domaine utilisés pour accéder aux sites visés.
Une révision de cet article est jugée urgente pour lever les limitations actuelles.
Le piratage des livres menace non seulement la rémunération des créateurs, mais aussi l’ensemble de l’écosystème du livre, y compris les libraires, et nuit à la diversité culturelle.
