Un service de traduction de livres assisté par IA pour 100 dollars par titre

Les nouvelles entreprises dédiées à l’intelligence artificielle (IA) ne cessent d’innover, proposant des services, notamment aux auteurs et aux éditeurs. La dernière en date est Globescribe.

Cette start-up britannique propose aux éditeurs la traduction de leurs publications pour seulement 100 dollars par titre !

Un service de traduction de livres assisté par IA pour 100 dollars par titre

Quand on sait que traduire un livre peut coûter près de 20 000 euros, il y a de quoi frémir, notamment pour le devenir des traducteurs. Après la narration de livres audio générée par IA, voici venu le temps de la traduction automatisée !

Que propose Globescribe ?

Le principe est simple : c’est l’auteur ou l’éditeur qui garde le contrôle sur son contenu.
Le livre est soumis à l’outil au format EPUB ou DOCX.
On choisit la langue de traduction (allemand, français, anglais, espagnol, italien, portugais),
et la traduction est générée instantanément.
L’éditeur conserve l’intégralité des droits dans toutes les langues.
La maquette reste la même : il n’y a plus qu’à y apposer la couverture et le commercialiser.

Selon nos informations, l’outil ne gère que les livres « noirs », c’est-à-dire des textes linéaires sans éléments visuels complexes. Il ne peut pas traduire des ouvrages illustrés, comprenant des graphiques ou des encadrés.
La start-up a testé son outil auprès d’auteurs et de professionnels avant de le mettre sur le marché. Les retours semblent très positifs !

Un livre traduit en plusieurs langues, pour quoi faire ?

Si la proposition est alléchante et pourrait séduire de nombreux éditeurs indépendants ou auteurs autoédités, la commercialisation de ces ouvrages reste une autre paire de manches.
Certes, plusieurs milliards de locuteurs pourraient être touchés, mais comment les atteindre efficacement ?

En effet, même avec des plateformes de vente puissantes comme Amazon, Apple ou Google Books, réussir à pénétrer un marché étranger n’est pas chose facile.

Les règles, les lois, les modes de commercialisation, le marketing, etc. varient d’un pays à l’autre. Il faut du temps, des connaissances et des ressources pour réussir à se faire une place.

Néanmoins, des outils comme celui-ci pourraient rapidement se multiplier, ouvrant une voie encore insoupçonnée à une partie de l’industrie du livre, notamment pour la traduction à grande échelle et à moindre coût. Est-ce la mort du marché des cessions de droits ? L’avenir nous le dira.
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