Cinéma – Mon coup de cœur de la semaine : Les tourmentés – Le film à éviter : La tour de glace

Á voir ou à ne pas voir cette semaine au cinéma, voici mon avis sur deux films qui sortent ce 17 septembre : Les tourmentés et La tour de glace.

Le film à voir : Les tourmentés

En adaptant son roman du même nom, paru en 2024 chez Gallimard, le réalisateur Lucas Belvaux fait mouche. « Quand on adapte le livre d’un autre auteur, on va directement à ce qui nous a touché, mais là, tout me semblait d’une égale importance », explique le cinéaste belge.

Les tourmentés critique du film

Son récit s’appuie sur une histoire haletante. Une veuve, fortunée et passionnée de chasse (jouée par Linh- Dan Pham), s’ennuie. Elle charge son majordome (Ramzy Bedia) de recruter un candidat pour une chasse à l’homme, moyennant un très juteux salaire. Skender (Niels Schneider) est le gibier idéal. Mais rien ne va se passer comme prévu.

Maîtrisé de bout en bout, ce drame ne souffre d’aucun temps mort. Avec précision et un sens évident de la mise en scène, Lucas Belvaux atteint sa cible.
Proche du thriller, son film évite les pièges du genre. Pas d’excès, ni d’incohérences dans cette
œuvre inquiétante et émouvante en même temps. Les trois héros, auxquels il faut ajouter Déborah François, déploient leurs talents dans ce remarquable chassé-croisé.

À coups de regards, de silences et de dialogues finement ciselés. On est intrigués, surpris, inquiets et séduits. Quand les rebondissements jaillissent, ce n’est jamais au mauvais moment. Il n’y a pas une faute de goût dans ce long métrage.
Réglé comme une horloge suisse, le scénario fait preuve d’une grande habileté. Indéniablement, Lucas Belvaux a un style et un univers qui lui sont propres. Ne manquez pas son nouvel opus à la fois populaire, ambitieux et de qualité.

Les tourmentés, en salles le 17 septembre. Durée : 1 h 53

Le film à éviter : La tour de glace

Avec ce drame fantastique, la réalisatrice Lucile Hadzihalilovic réussit une chose : nous ennuyer.

Quelle prétention, quel nombrilisme, quelle caricature du cinéma d’auteur !
Dans les années 1970, Jeanne (Clara Pacini) fugue de son foyer de haute montagne pour rejoindre la ville. Dans le lieu où elle se réfugie, elle tombe sous le charme de Cristina (Marion Cotillard), la mystérieuse vedette du film « La Reine des Neiges », son conte de chevet. Une troublante relation s’instaure entre la star et Jeanne.

Marion Cotillard frôle le ridicule dans ce pénible long métrage. À croire que l’héroïne de « La Môme » ne lit pas vraiment les scénarios qu’elle reçoit. Tout est froid et sans intérêt dans cette production, présentée au dernier Festival de Berlin. Une histoire qui vous laissera vraiment de glace…

La tour de glace, en salles le 17 septembre. Durée : 1 h 57
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