Exclusif – Dans un article publié mercredi 6 mai, nous vous révélions en exclusivité le témoignage de deux auteurs dont les ebooks ont été piratés et mis en vente sur Google Play Books, la librairie numérique de Google . (lire notre article complet en cliquant ici). 

Ces pirates, au lieu de proposer des livres numériques gratuits sur des Torrent ont trouvé le filon. Ils mettent en vente à moindre prix les œuvres de divers auteurs sur Google Play et empochent les recettes. Au passage Google perçoit également sa commission à chaque vente effectuée.

Bien entendu, les auteurs indépendants ou les éditeurs constatant cette supercherie ont la possibilité de faire un recours, mais le temps que Google retire les livres, combien d’exemplaires ont pu être vendus en violation complète du droit d’auteur ?

De plus, il suffit que le livre soit retiré par Google Play Books après une demande pour que quelques jours plus tard, le même livre numérique réapparaisse. C’est une histoire sans fin.

Google a-t-il les moyens techniques et technologiques d’endiguer le phénomène ? Google veut-il le faire ? Et s’il peut le faire, pourquoi ne pas éradiquer le problème et prendre les mesures qui s’imposent ?
Nous continuons d’enquêter sur ces différentes questions.

En attendant, Google France voyant que notre article circulait pas mal, a finalement répondu à notre demande de réaction et botte en touche.

Comme pour tous les géants du Web, la réponse est évasive et convenue, mais elle a le mérite d’exister.

Nous retranscrivons donc ci-dessous la réponse qu’un porte-parole officiel de Google nous a adressé par email : « Google Play prend au sérieux la question des droits d’auteur. Nous agissons rapidement lorsque nous recevons une plainte DMCA, que l’ayant-droit peut soumettre ici. Par ailleurs, nous améliorons constamment nos systèmes pour fournir une meilleure expérience ».

Un peu court tout de même. La firme de Mountain View ne nie pas les faits. Elle ne répond pas non plus sur les procédures efficaces qu’elle devrait mettre en place ne serait-ce que pour donner l’exemple…

Affaire à suivre donc…