
Joaquin Almunia, le Vice Président de la Commission Européenne, pense que ces propositions ne seront pas acceptées. Selon Bloomberg, il aurait déclaré au Parlement Européen qu’il était « quasiment certain à 100% » de devoir dire à Google « vous devez améliorer votre offre ».
Les modifications soumises par Google portaient sur plusieurs points : séparer plus clairement les liens sponsorisés des résultats organiques et faire des liens vers les moteurs de recherche concurrents ; permettre aux éditeurs de choisir le contenu affiché dans les différents résultats de recherche ; permettre aux possesseurs de sites de choisir des publicités des sociétés concurrentes de Google ; permettre aux annonceurs de gérer les campagnes de publicités sur les autres plates-formes.
Ces changements ont été transmis aux principaux rivaux de la firme de Mountain View mais ils ne semblent pas les satisfaire. Joaquin Almunia leur a donné un mois supplémentaire pour rendre leur verdict. L’avocat du groupe d’industriels accusant Google, dont fait partie Microsoft, a fait savoir : « Actuellement, l’ensemble des modifications avancées par Google sont clairement inacceptables et il est très improbable qu’elles puissent être améliorées pour mettre fin à cette discrimination et restaurer une compétition effective ».
De son côté, Google pense avoir répondu aux inquiétudes de Bruxelles mais indique continuer à travailler sur l’affaire avec la Commission.



