
L’Assemblée Nationale a voté la loi le 15 février sur le prix unique du livre numérique qui permet à l’éditeur de fixer son prix en France et aux libraires de les revendre à un prix fixe. Le texte tel que l’a voté l’Assemblée n’inclut pas la vente des ebooks français par des distributeurs étrangers comme Amazon, Google et Apple. Ceci a déclenché un petit tollé dans la profession.
Le 10 mars, le Sénat a de nouveau mis en place un amendement qui lui impliquerait également les cyberlibraires situés hors de nos frontières, instaurant une “clause d’extra-territorialité”.
La chose est-elle entendue pour autant ? Et bien non. Tout d’abord le Sénat et l’Assemblée doivent valider la loi dans les mêmes termes, ensuite, celle-ci pourrait être contradictoire avec les règles de la Communauté Européenne.



