Polaraki, l’exposition Araki, interdite aux moins de 18 ans

“POLARAKI, Mille polaroids d’Araki Nobuyoshi” est la nouvelle exposition temporaire du musée Guimet.

Jusqu’au 12 janvier 2026, grimpez jusqu’à la rotonde du musée pour découvrir les polaroids du photographe japonais.

Découverte en images de l'expo PolAraki au musée Guimet

 

Après la série de photos exposées à La Bourse de Commerce, on retrouve d’autres œuvres d’Araki nichées dans un autre écrin. Ici, le parcours se concentre sur les polaroids de l’artiste à la manière d’un journal tapissant les murs.

1000 Polaroids

Araki’s Paradise rassemble près de mille polaroids de l’artiste acquis par le collectionneur Stéphane André entre 2000 et 2024.

 

Il en fit don au musée Guimet en mai 2025. Pour garantir une immersion complète, les photos sont présentées telles qu’elles étaient disposées dans son appartement parisien. Vous remarquerez par endroit des carrés vides. Ces derniers contenaient des polaroïds de modèles. Elles n’ont pas souhaité figurer au musée.

Polaraki, bondage, sexe et plus encore

Le médium du Polaroïd offre à l’artiste de nouvelles opportunités plastiques. Araki intervient sur les images à coups de ciseaux, de feutre ou de pinceau.

Si certaines images sont éminemment poétiques, la plupart d’entre elles célèbrent le corps, le sexe, l’amour, soit les obsessions d’Araki.

Obscènes, pornos et parfois violents, ces clichés dévoilent sans fard l’œuvre d’Araki qui navigue entre des univers esthétiques variés. (nous limitons volontairement les photos afin de ne pas être blacklistés par Google)

Dans les années 1960-1970, ses premiers travaux développent une approche intimiste du corps en rupture avec les stéréotypes publicitaires.

Vingt ans plus tard, son usage du Polaroid produit une forme de poésie visuelle fondée sur des rapprochements insolites. Il sert également une esthétique érotique japonisante portée par des marqueurs culturels (kimonos, tatamis, baguettes, cordes) qui encadrent une représentation exotisante et objectifiante du corps des modèles.

On comprend alors que le musée préfère, afficher des messages à l’entrée de l’expo ainsi que dans les ascenseurs : “Interdit aux moins de 18 ans”. Découvrez les livres d’Araki cliquez ici.
Envie de voir des expos ? Consultez nos reportages ici.

 

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